vendredi 28 mars 2014

Ouest américain, Horseshoe Bend, Page - Arizona

Je continue mon petit périple imagé dans l'ouest américain. 

Voici une sélection de photos qui a été difficile à trancher tant les couleurs et les points de vue sont variés.
Le Horseshoe Bend (« la courbe du fer à cheval ») est le nom d'un méandre du fleuve Colorado situé à 6 km au sud de la ville de Page en Arizona et correspondant à un ancien plateau érodé. Le méandre se trouve un peu en aval du barrage de Glen Canyon et du lac Powell. Un point de vue situé sur l'U.S. Route 89 (en) permet d'en avoir une bonne vue d'ensemble.
C'est un endroit génial. Il faut par contre être très prudent car le site ne présente aucune protection et vous vous retrouvez tout de suite au-dessus du vide et quel vide... La roche si particulière du pays Navajo est friable et on peut vite se retrouver dans le rouge sans recours possible si on ne fait pas extrêmement attention. Seul un panneau à l'entrée du site prévient les visiteurs. Sinon, le "fer à cheval" est dans son jus, sans aménagement et ça, c'est vraiment extra.

Je pense que je vais me répéter mais j'envie les photographes qui résident sur place et peuvent approcher ces endroits magnifiques à différentes heures, avec des météos différentes et des ambiances très variées. C'est un terrain de jeu sans pareil pour des photos de paysages.
Bon, je vous laisse découvrir les photos, n'hésitez pas à me faire des retours, je vous remercie d'ailleurs pour tous vos messages très sympas.
 

Passez un excellent week-end !

D'autres photos à venir ce week-end je pense, notamment d'Antelope Canyon.



















lundi 24 mars 2014

Les câbles de San-Francisco

Une petite entorse à ma feuille de route mais j'ai bien cette photo qui caractérise parfaitement San-Francisco au-delà du Golden Gate Bridge et et autres clichés. Les rues sont parsemées de cables dans tous els sens. Les câbles électriques, les câbles du téléphone, les câbles des trans ports en bus, du cable-car également. bref, un fatra indescriptible qui vit parfaitement ensemble , dans un désordre parfaitement organisé.
Je crois que le coût pour enterrer ces réseaux est énorme et a découragé toute velléité. Les risques de earthquake également car le coût de reconstruction des réseaux en sous-sol en cas de séisme, majeur ou pas, seraient eux-aussi, particulièrement dissuasifs.


dimanche 23 mars 2014

Ouest américain, Barrage de Glenn Canyon - Page - Arizona

Le visitor's center se situe au niveau du barrage de Glen Canyon sur le Colorado près de la ville de Page en Arizona. Dans mon post précédent je vous ai parlé de Page. Il est intéressant de s'arrêter le temps de quelques lignes sur le barrage de Glen Canyon tant il est impressionnant et les vues depuis celui-ci particulièrement superbes.
Le barrage a été construit entre 1957 et 1964 et entraîna la formation du Lac Powell en amont. En arrière plan des photos vous apercevez le Lac Powell. Ce site a été choisi car, à cet endroit, le canyon est étroit et la roche stable. A sa crête pour ceux que cela intéresse, le barrage a une longueur de 475 mètres pour une épaisseur de 7,60 mètres.

Du Visitor's Center part un ascenseur permettant de visiter la centrale électrique, quelque 160 mètres plus bas. Il y règne une température constante de 10 degrés. À ce niveau, 30 mètres de béton séparent le visiteur du lac Powelll. Un énorme déversoir, situé sur le côté du barrage, permet de rejeter l'eau directement à la rivière. Le toit de la centrale est recouvert de 8 000 m² de gazon permettant de diminuer la température à l'intérieur du bâtiment des turbines. Une gouttière permet de rejeter à la rivière l'eau qui, le phénomène est normal, suinte du barrage. De même, l'eau qui coule le long des parois du canyon résulte de ce suintement normal à travers la roche environnante, appelée grès de Navajo. Le barrage fut construit entre juin 1960 et septembre 1963 et devint alors le quatrième plus grand barrage des États-Unis. Plus bas,le Colorado traverse Glen Canyon, Marble Canyon, le Grand Canyon avant d'atteindre le barrage Hoover où la même eau est encore utilisée pour produire de l'électricité. À proximité se trouve le pont de Glen Canyon, lequel a été terminé en 1959. Avant la construction de ce barrage, un détour de plus de 320 km était nécessaire pour passer d'un côté à l'autre du canyon. En effet, le réseau routier de la région à l'époque était lacunaire. Pendant un certain temps, les entrepreneurs utilisaient de petits avions pour faire la navette (source Wikipédia).

Ce post est le premier d'une série de plusieurs qui vont me permettre de vous faire partager ces superbes émotions que nous avons ressenties lors de ce périple dans l'ouest américain.

Soyez patient car j'ai de nombreuses photos à traiter et surtout, enjoy !











dimanche 16 mars 2014

Ouest américain, Page, Arizona

De retour de mon périple dans l'ouest américain avec de nombreuses photos à traiter. Des endroits sublimes, des émotions que j'ai essayé de retranscrire en photo. Parfois les mots manquent pour traduire la beauté qui nous entoure, dire que les photos manquent elles aussi pour traduire l'intraduisible est aussi une réalité. N'y a t-il pas non plus beaucoup (trop) de prétention à vouloir retranscrire une telle beauté. C'est juste une réflexion. J'ai lu quelque part que c'était le siècle de l'image. C'est une réalité, c'est inimaginable le nombre de photos qui sont prises avec des appareils photos de toutes sortes, des smartphones, des tablettes qui équipent quasiment tout le monde avec des résultats très acceptables. On passe presque pour un hurluberlu avec son appareil reflex, ses objectifs et autres matériels.... En attendant, juste une photo pour patienter, une fin de journée à Page avec une vue dominante sur les alentours. Un endroit tout simplement magique où l'on trouve Antelope Canyon, le Lake Powel, Horseshoe Bend et des paysages à couper le souffle.


samedi 1 mars 2014

Test du laboratoire d'impression Saal Digital France

Faisant suite à la proposition du service marketing de Saal France, j'ai accepté de tester le processus de création et d'impression de certains de leurs produits et notamment de leur livre photo comme je l'ai expliqué dans un post précédent.

Saal France est un laboratoire d'impression Allemand qui propose ses services en France depuis fin 2013. Dans la jungle des site proposant l'impression de photos sur divers supports en ligne, il est difficile de savoir où donner de la tête, tant les promotions remplissent nos boites aux lettres de courriels de promotions où le critère prix est largement mis en avant. Je vais donc essayer d'être le plus objectif possible dans mon analyse.

Le premier contact avec le site est plaisant. C'est sobre, coloré, efficace, à l'Allemande.


Pourtant je déchante assez vite : la possibilité de création du livre directement sur le site de Saal n'est pas offerte. Impossible de créer son livre en ligne. La seule expérience de ce type que j'ai eu il y un an s'est soldé par un échec retentissant : obligation de charger un logiciel maison, processus compliqué et à la fin un livre qui ne ressemblait en rien à ce que je souhaitais.
Le site propose deux solutions, l'une avec le logiciel maison qu'il faut télécharger, l'autre avec des Pdf, assez proche de la suite Adobe InDesign que je maîtrise à peu près pour l'avoir fréquemment utilisé ces dernières années. Je vais opter pour le pour le téléchargement du logiciel maison qui me donne un point de comparaison objectif avec ma précédente et désastreuse expérience. L'idée n'est pas ici d'être complaisant mais au contraire objectif.
Mais avant, je vais tout de même tester rapidement, la seconde solution sous forme de PDF sans aller jusqu'au bout de la démarche.


Téléchargement de PDF

Un bon point, avant tout démarrage, on choisit le produit que l'on souhaite (ici, un livre) avec les différentes options et l'on sait très précisément quel en est le coût. Pas de surprise.
Six format sont proposés, un format carré, deux formats portraits et trois formats paysages. C'est simple et très clair. Il convient après avoir validé son choix de télécharger sa page de couverture et ensuite les pages intérieures du projet.
Le téléchargement est d'ailleurs plutôt très rapide.
Cela suppose évidemment d'avoir monté ses pages avant sur le logiciel de son choix et de les avoir enregistrés en PDF. Dès lors, le fonctionnement est très simple et intuitif. On a la possibilité d'intervenir sur la mise en page de chaque page à l'aide d'une barre outil, (positionnement, rotation etc.).
D'autres menus à gauche de la page de travail (environnement proche de celui des logiciels de mise en page) permettent d'autres interventions sur les arrières plan par page, sur la mise en page, sur le choix de modèle de mise en page prédéfinit.
Un « chat en ligne » est envisageable en direct lors du processus de création pour j'imagine, pour obtenir des réponses à ses questions. Toutefois, celui-c était inopérant lors de mon test mais un message proposait d'adresser sa question directement au service client. Je ne peux préciser quel est le délai de réaction et le traitement de ses interrogations.
Petit bémol, avant de se lancer de façon tonitruante dans le montage de ses pages PDF, il convient de vérifier les formats proposés par Saal France et de calquer la taille des pages sur le format souhaité. Je n'ai pas testé le recalibrage des pages et c'est cette solution qui me semble la plus simple, la plus intuitive.
Une fois validé, un message d'alerte et de revalidation des pages nous met en garde, ce qui peut permettre de rattraper quelques étourderies.
Je ne peux en dire plus sur cette option (qualité, délai de livraison etc.) car ce n'est pas la solution que je vais tester. Elle suppose néanmoins, vous l'avez compris, de monter son projet en amont.


Logiciel Saal Digital France

J'ai tant de projets en attente d'impression que mon choix se porte sur un album familial lors de vacances dédiées au surf dans le pays Basque, l'été dernier.

Un processus de création très simple
La procédure de chargement du logiciel est très simple et se déroule sans encombre, une icône avec un S en blanc sur fond rouge se positionne dans ma toolbar en bas de l'écran de mon Imac.


A l'ouverture du logiciel, la première impression est bonne malgré l'austérité graphique de l'interface.


La page d'accueil du logiciel permet de choisir le type de produit maison souhaité parmi les proposition de Saal France : livre, poster, cadre ainsi que le nombre de pages, la taille et la finition désiré. Une précision d'importance, le logiciel est évidemment en français.
J'opte pour un livre photo format carré 28x28, couverture mat, pages mat,26 pages + couverture.

On connaît dès cette première page, le coût et les frais de port. Jusque là tout va bien. C'est plutôt très simple.


Je choisis les premiers paramètres de mon livre, et arrive rapidement sur le choix de la disposition des photos en pages intérieures.
J'opte pour sélectionner le design et les images :


Je me félicite ensuite de ce choix dans le sens où ce modèle est personnalisable bien que cadré, j'entends par là qu'une trame graphique est proposée pour ceux qui ne souhaitent pas se casser la tête tout en obtenant un livre photos ayant une présentation attractive, mais on peut tout à fait changer les gabarits et adapter les formats des photos à nos envies.



Cette évolution, à l'image de l'ensemble du logiciel, est cependant très intuitive : il faut tâtonner un peu avant de comprendre comment cela fonctionne car aucune indication méthodologique ne s'affiche pour me guider au départ. 
Ca roule pour moi car j'ai l'habitude d'utiliser des logiciels de créa et de PAO, mais je me demande comment se débrouille une personne moins à l'aise avec ce type d'outil. Mais après quelques manipulations, on devient plutôt à l'aise rapidement.
Heureusement, comme dans la version PDF, l'utilisateur a également ici accès à une fonction chat pour le guider si besoin est, fonction toujours inactive mais j'ai commencé mon livre un dimanche soir.

Cela va ensuite assez vite à partir du moment où j'ai déjà redimensionné et traité toutes mes photos (une cinquantaine pour un livre carré en 28x28 cm). Il me suffit alors de cliquer/déposer chaque image dans le cadre souhaité, puis de la recentrer si nécessaire. Des effets très sympas comme le miroir sont proposés. Il est également très facile de personnaliser le fond des pages avec une multitude de possibilités. Je ne les ai pas comptabilisées, mais les possibilités sont nombreuses et variées. Comme dans tout projet de ce type, il est important de penser ses pages en amont et après, tout se déroule en effet très vite.





J'ai terminé mon livre le lundi soir aux environs de 22h00. Il est tout à fait possible d'enregistrer son projet et de le retravailler ultérieurement. C'est super appréciable. J'ai donc validé mon projet qui a été transmis très simplement par internet à Saal Digital France. 
J'ai reçu un mail de confirmation:




Le mardi vers 12h00, j'ai reçu un nouveau mail me précisant que les travaux étaient réalisés et que le livre venait d'être expédié. Je suis agréablement surpris par la rapidité de l'opérateur.

Une livraison rapide
Le livre a été livré par DHL le jeudi dans la journée. Deux jours pour la livraison, c’est plutôt très rapide. 
Le livre est arrivé bien emballé dans un emballage carton adapté au format, entouré en plus d'une bande matelassée et scellé dans un plastique de protection.






Une très belle qualité 
Une fois déballé, le livre photo est vraiment d'une super qualité. Le rendu des images et des pages est vraiment surprenant. Les pages sont épaisses, le rendu des couleurs est plutôt très bon même si quelques photos apparaissent sombres mais elles l'étaient déjà à l'origine (c'est tout le décalage et la difficulté de traiter des images sur un écran et ensuite de passer à l'impression). 
Un autre point très qualitatif est que le livre s'ouvre parfaitement bien et que la pliure n'affecte en rien le rendu des photo situées à cheval sur les deux pages. C'est vraiment très appréciable.




Un petit bémol que je pourrai éviter à l'avenir, c'est l’apparition d'un code barre en bas à droite de la troisième de couverture. Il empiète légèrement sur une de mes photos. Le même code barre apparaît au même endroit en quatrième de couverture. Je me pose donc la question de savoir quelle est l'utilité de celui situé à l'intérieur du livre.



En conclusion, je dois dire que je suis assez bluffé par la facilité avec laquelle j'ai réalisé ce livre. Sans être spécialiste, on y arrive parfaitement. La qualité est vraiment là et c'est évidemment un réel plaisir de voir ses photos mises en scène sur le support proposé par Saal France. Je n'avais pas particulièrement envie d'être complaisant lors de ce test et à la question, conseilleriez-vous à un ami d'utiliser les service de Saal digital France, je dirai oui, sans hésiter. A la question de savoir si mon test est objectif, je vous répondrai que compte-tenu de mes réticences du départ, mon retour est bien entendu le plus fidèle possible. Je dois prochainement partir à San-Francisco et c'est sans hésiter, que j'utiliserai les service de Saal pour l'impression de mon travail. C'est là, finalement, la meilleure des démonstrations. 

J'ai essayé de mettre de nombreuses illustrations pour égayer mon analyse mais aussi parce que l'image est la meilleure des démonstrations, non ? Cependant, je reste à la disposition de chacun pour répondre à toutes vos questions ou interrogations. N'hésitez-pas !


Le site de Saal Digital France : Saal Digital  (http://www.saal-digital.fr/)